La possibilité d’intervenir vous rend mal à l’aise? Voici quelques points à considérer.
Inquiétudes possibles
Ça ne me regarde pas
- Il peut s’agir d’une question de vie ou de mort. La violence dans la communauté est l’affaire de tous
Je ne sais pas quoi dire
- Dites : « Je comprends », « Je te crois » et « Ce n’est pas de ta faute ». Montrer que ça vous préoccupe est un bon début.
Je pourrais aggraver la situation
- Ne rien faire peut aggraver la situation – la violence augmente avec le temps.
Ce n’est pas suffisamment grave pour une intervention de la police
- Les policiers sont formés pour intervenir – même si le comportement n’est pas un acte criminel, les policiers connaissent d’autres ressources qui pourraient venir en aide aux familles victimes de violence.
J’ai peur que l’agresseur devienne violent envers moi ou envers ma famille si j’interviens
- Parlez-lui lorsqu’il est seul. Avisez la police si vous avez reçu des menaces. N’oubliez pas de mentionner les armes disponibles, s’il y a lieu.
Je ne pense pas que la victime souhaite vraiment partir, car elle retourne toujours
- Peut-être que la victime n’a pas obtenu le soutien dont elle avait besoin pour surmonter les obstacles – pas d’argent, pas d’endroit où aller, pas d’emploi, pas de gardienne, pas de moyen de transport, pas de moyen de communication.
Les deux sont mes amis
- Si un ami est victime de violence et vit dans la peur, vous pouvez accorder votre soutien aux deux. Il se peut que l’agresseur soit dérangé que vous ayez interféré, mais il saura qu’il pourra vous demander de l’aide quand il est prêt.
Je vais attendre que la victime e me demande de l’aide
- Peut-être que la victime est a peur de demander de l’aide ou elle a honte.
Si l’agresseur voulait de l’aide, il la demanderait ; s’il voulait mettre fin à son comportement, il le ferait
- Peut-être que l’agresseur a trop honte pour demander de l’aide.
Ce qui se passe au sein d’un foyer, n’est-il pas une question familiale?
- Pas si une personne est victime de violence – c’est inacceptable et contraire à la loi.
*Avec la permission de l’initiative Familles en sécurité…collectivités sûres du Service public d’éducation et d’information juridiques du Nouveau-Brunswick